Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 23:52
 
CARRIE, roman de STEPHEN KING  a été publié chez Gallimard en 1976.

Ce roman  fait partie de notre  sélection Hors-Collection que vous pouvez retrouver en  cliquant sur  l'image...

En bonus, la bande-annonce du film de Brian de Palma (en VO bien entendu...) ...




En l'adaptant au cinéma, Brian de Palma signe avec Carrie une pièce maîtresse du fantastique.

L’histoire d’une jeune fille élevée dans l’obscurantisme le plus total par une mère bigote, souffre douleur de ses camarades de classe, mais dotée de pouvoirs de télékinésie qu’elle-même ne soupçonne pas. Ceux-ci vont être l’instrument de sa vengeance.

A partir d’une trame de départ assez simple, Brian de Palma parvient à conférer au film une richesse thématique assez conséquente. Ainsi, le destin d’une lycéenne prend à la fois une dimension de conte de fée, une dimension mythique mais aussi une dimension de satire religieuse. Le conte de fée de Carrie, mouton noir se muant en Cendrillon étincelante, évoluant d’un univers familial plus qu’oppressant à un bal de fin d’année au cours duquel elle fait office de reine. La dimension mythique d’une histoire de lycée prenant des allures de tragédie antique, avec pour figure de proue une furie n’accomplissant sa tâche que dans la destruction et le cataclysme. Une satire religieuse à travers le personnage à la fois grotesque et terrifiant de la mère de Carrie (interprétée par Piper Laurie), fanatique psychotique vivant dans une maison ressemblant à une église gothique.

La construction du film est en tout point irréprochable, le récit étant d’une limpidité et d’une intensité rares. Ainsi, l’histoire de Carrie apparait comme un destin frappé par la fatalité, et ce malgré les apparences. Derrière la scène de douches, filmée avec un ralenti censé apporter un caractère érotique au début du film, se cache une bouffée de violence symbolisée par l’irruption d’un flot de sang et par la lapidation d’un des personnages. Derrière l’atmosphère extatique et paradisiaque du bal se cachent le cataclysme et le carnage. Ainsi, un long plan séquence durant le bal, auquel succède une séquence filmée au ralenti, placent le sanglant final en position d’apothéose fiévreux, rendu délirant et visuellement jubilatoire par l’utilisation du split screen.

Carrie est un film visuellement très brillant, filmé de la manière la plus intense qui soit, thématiquement très développé, porté par une actrice exceptionnelle dont le regard fait office d’effet spécial à lui seul (Sissy Spacek, nommée aux Oscars, tout comme Piper Laurie, phénomène assez rare pour des performances dans un film d’horreur). Un chef d’oeuvre qui n’a aucunement souffert du poids des années. Ainsi, l’image de la prima donna ensanglantée, à la pose expressionniste absolument saisissante, demeure une image terriblement marquante du cinéma fantastique dans son ensemble.

from Nicolas Bardot


Partager cet article
Repost0
7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 17:45
 
 
 
 

Parmi tant d’auteurs

qui ont exploré « d’Autres Mondes »

et que vous pouvez retrouver classés

HORS  COLLECTIONS

 

(en cliquant sur les images…)
 
 
 
 


Partager cet article
Repost0
2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 12:47

 


     Pierre-Henri CAMI (Pau, 1884 - Paris, 1958).

   Humoriste français. Passionné d'opérette et de tauromachie, Cami voit débuter sa carrière par le truchement du bulletin des Pompes Funèbres... le si bien nommé Petit corbillard illustré.

Doué pour la caricature mais plus particulièrement encore pour un théâtre d'une loufoquerie rarement atteinte parmi les auteurs comiques français, Cami jouit d'une grande renommée dès 1914. Il créé des personnages burlesques fort appréciés jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, tels que Loufock-Holmès, César Rikiki. Charlie CHAPLIN disait de lui qu'il était « le plus grand humoriste 'in the world' » et Jacques PREVERT qui, à l'instar de Roland TOPOR ou de Jean-Jacques PAUVERT, était au compte de ses admirateurs proposa le terme de « camisard » pour désigner ses admirateurs.

                                        - Accédez à nos offres Hors Collection en cliquant sur l'image

Partager cet article
Repost0
21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 09:51
.....A première vue, on dirait l'un de ces contes pour enfants blonds et dociles, comme il n'en existait sans doute que dans les rêves petit-bourgeois des Français des années post-pétainistes. Quand on ouvre l'album, on trouve un tout autre univers. Est-ce par hasard que je l'ai feuilleté, je ne sais, sans doute la collection "Rouge et bleue" et son blason devait remuer en moi un vieux souvenir. Et là, je suis tombé sur cette image, la scène du départ, avec le bus, la fusée en arrière plan, et j'ai immédiatement pensé à l'AUTRE album, le tome 1, celui intitulé Nous irons à Lunaterra. .../...

from
philippedifolco.info
Accédez à nos offres Hors Collection en cliquant sur l'image
  

Paul Berna est le pseudonyme le plus connu de Jean-Marie-Edmond Sabran (Hyères 1908- Paris1994), écrivain français.

 Il utilise également les pseudonymes de Bernard Deleuze et Paul Gerrard pour les romans noirs et de Joël Audrenn pourles policiers. Il écrit également des romans de Science-fiction dont les plus connus  sont La Porte des étoiles et sa suite Le Continent du ciel.


Partager cet article
Repost0
14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 08:18

Une sélection de titres aux confins  d'univers  encore insondés



 

Partager cet article
Repost0
18 mars 2008 2 18 /03 /mars /2008 12:32
retour

Partager cet article
Repost0
21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 13:56
undefined
Partager cet article
Repost0
21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 12:40
Adapté du livre de Stephan Wul, L'Orphelin de Perdide (1958)



 
  
Sur la planète Perdide, Claude succombe à une attaque de frelons laissant son fils Piel seul et désemparé. Avant de mourir, il a eu le temps d’envoyer un message à Jaffar, son ami de toujours : “Viens vite et sauve Piel !”. Une course contre la montre s’engage alors dans l’espace…




Extrait du film


  



Commentaires:



A quand la version pour adultes?

 (avec des dessins de Luis Royo. Evidemment !!!)


Partager cet article
Repost0
21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 11:40
Adaptation du livre Oms en Série (1957)

Sur la planète Ygam vivent les Draags, géants de dix mètres de haut, à la civilisation très avancée.D'une exploration spatiale, ils ont ramené les Oms, qu’ils ont découverts sur une planète dévastée,et qu'ils ont adoptés comme minuscules animaux familiers.
Tiva, une enfant Draag, adopte un petit Om dont la mère a été tuée. Baptisé Terr, il grandit en profitant des leçons que sa jeune maîtresse reçoit par écouteurs. Devenu adolescent, il réussit à s'enfuir en emportant un précieux casque d'enseignement et rejoint le groupe d'Oms sauvages contre lesquels les Draags lancent régulièrement des opérationsde "désomisation".
S'instruisant peu à peu, les Oms sauvages réussissent à tuer un Draag : c'est la guerre qui commence. Terr retrouve le cimetière de fusées des Draags et réussit à gagner la Planète Sauvage,où il découvre le secret de la méditation de ces derniers – nécessaire à leur survie – et parvient à jeter le désarroi dans leurs rites sacrés.
Les Draags frappés dans leurs œuvres vives et, enfin convaincus de l'intelligence des Oms,leur accordent leur estime et souhaitent leur collaboration.
Dès lors, Terr et son peuple vivront en paix sur la Planète Sauvage, respectés des androïdes géants
qui redeviendront leurs amis.


  Bande Annonce





Partager cet article
Repost0
19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 18:42
undefinedLa collection ANTICIPATION

En septembre 1951, dans le foulée de la création de la collection Le Rayon fantastique par les éditions Hachette, le Fleuve Noir crée sa propre collection de S.F., dénommée Anticipation, qui est sa réponse à la création de cette collection mais dans une définition beaucoup plus populaire. Elle vise en effet un public composé de jeunes adultes amateurs du genre et privilégie le space-opera et les sujets grand public. Elle eut une durée de vie exceptionnelle puisqu'elle publia deux mille titres* jusqu'en 1997. Elle eut ainsi l'occasion de révéler un certain nombre d'auteurs français majeurs, dont Stefan Wul,Kurt Steiner, Jimmy Guieu et B.R. Bruss. Le premier livre de la collection, Les conquérants de l'univers, est le premier d'une saga en 5 tomes de F. Richard-Bessiere. Le dernier volume de cette collection est L'Odyssée de l'espèce de Roland C. Wagner qui fut publié en février 1997.

         Piège dans le Temps de Rog Phillips est le trentième n° de la collection

* 2001 livres numérotés + un H.S. : le premier Perry Rhodan paru en 1966 entre
les numéros 285 et 286. Ce qui fait  2002 titres exactement.





Partager cet article
Repost0