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Dans une optique résolument nostalgique des "années 1970", Rivière Blanche publie des manus- crits d'Anticipation et d'Angoisse indiquant par cela même ses choix éditoriaux. (lien actif sur la couverture) | Oubliés sur la planète Bêta XII, dans la constellation de Burin, les quelques rescapés d’une mission commando se retrouvent confrontés à un milieu hostile. Le Cap’ Morgad Carlach’, un soldat de fortune (52), presque un vétéran, mettra tout en œuvre pour assurer la survie de ses hommes. Loin de les considérer comme de la vulgaire chair à RCM (Rupteur de Cohésion Moléculaire), Morgad qui a réussi à prendre contact avec l’Amirauté, mène un double combat : contre les troupes du Burin mais aussi contre la bêtise des civils (…cette effroyable guerre que vous civils avez fait naître…266) voire de certains gradés (Le colonel Vaarst en prend pour son grade…). Pour mener à bien cette nouvelle mission, il bénéficiera de l’aide d’un autre ancien, Jos Kovicj, mais surtout de Jil de la Materna Alpha 4 de Phaet (75) amoureuse platonique de son Cap’ depuis qu’une rafale de thermique lourd est passée au dessus de nos têtes. Ensuite vous avez gardé ma main un moment dans la votre… ( scène la plus torride du roman – 256). Dans ce roman, encore une fois (les lecteurs de Cal de Terre n’en disconviendront pas), PJ Hérault fait bien son boulot : Son boulot c'est de faire rêver les gens, (Interview de Damien Dhondt) : et ça marche !!! Sur fond d'environnement de pleine nature, avec en premier plan la mer (présente dès ses premiers romans), P.J. Hérault a su métamorphoser un capitaine « moyen » en héros ! (Même si le roman en manque un peu d’Eros…). |
P.J.Hérault, Quand il ne reste que l'honneur... édition Rivière Blanche, février 2011, 292 pages, 20 €.
Published by Papy Dulaut
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Chroniques de lecture