Quel rapport, me diriez-vous, entre "Le Porte-mine en Or" d'Alain Martial édité en 1942 et "Sperm River" de Victuria Thérame édité en 2002 ?
Outre le fait qu'ils traitent tous les deux de Littérature Policière, ils ont, entre autre point commun, été édités par des maisons dont le nom commence par un A !
Il fallait bien classer tous ces ouvrages de Collection d'une façon ou d'une autre !
Ce sera donc par Editeur / Collection qu'ils vous seront présentés à partir d'aujourd'hui...et aujourd'hui, justement, pour commencer,
Couvertures illustrées par Gino STARACE sauf la première résultat d’une modification par les Editions Fayard d’une affiche publicitaire, œuvre d’un inconnu (Sur l'affiche d'origine, un personnage "géant" répandait généreusement sur Paris, à l'aide d'un cornet, des pastilles qui devaient guérir le rhume...)
Le Retour de Flamme – 1943
Magritte copie ici, presque trait pour trait la couverture du premier volume de Fantômas (1911), remplaçant le poignard par une rose...
Auteur culte,Pierre PAIRAULT, né en 1922, dans le quatrième arrondissement de Paris, fait son apparition sur la scène française de la SF au début des années 50 sous le pseudonyme de Stefan WUL (nom d’un savant soviétique d’origine mongole choisi au hasard dans un numéro de Science & …).
En quelques années il livre onze romans, parus au Fleuve Noir [collection "Anticipation"]. Onze romans qui restent aujourd’hui comme autant de classiques de la SF française.
Cette collection, a trouvé làdes oeuvres de grande qualité: Niourk, Oms en série ou L’orphelin de Perdide offrent quelques uns des plus beaux paysages jamais créés par l’imagination humaine.
Stefan Wul participa également à la création des dessins de couverture de ses romans en envoyant à l'illustrateur René Brantonne plusieurs croquis de travail.
Le roman Oms en série fut adapté en film d'animation en 1973 par René Laloux sous le titre La Planète sauvage, avec des dessins de Roland Topor.
L'Orphelin de Perdide fut également adapté en 1981 par René Laloux sous le titreLes Maîtres du Tempsavec des dessins de Mœbius.
"Un jour, ma femme était en train de lire un roman de science-fiction, je ne me souviens plus du titre, donc je ne ferai de peine à personne, même si je le voulais ! Et elle m’a dit : Nom d’un chien, ce que c’est mauvais ! Tu devrais essayer, tu ferais bien mieux ! Et alors, sur une crise de fantaisie, j’ai laissé tomber mon essai de roman policier, j’ai arraché toutes les feuilles du cahier sur lesquelles j’avais griffonné déjà, je les ai jetées à la poubelle et je me suis mis au travail sur ce cahier vierge, en disant à ma femme : Je vais t’écrire un roman de SF, et celui-là sera bon ! "
F. TRUCHAUD : “Rencontre avec Stefan Wul”, in Galaxie n°80 (1971), p. 141
Emile Gaboriau est une preuve parmi d'autres que le roman dit "policier" ne peut pas être cantonné dans un genre secondaire ce dont certains doutent encore à l'heure où Simenon entre dans la Pléiade. Il est sans conteste un grand romancier, un de ces auteurs capables d'embrasser fortement une série de personnages dont les vies se mêlent au travers d'une intrigue puissante qui plonge ses racines dans les vices et les passions les plus forts.
En mars 1862, une femme d'une cinquantaine d'années, la veuve Lerouge, est assassinée sauvagement dans la maison isolée qu'elle occupe à Bougival. Lecoq, jeune agent de la Sûreté Parisienne s'adjoint les services d'un détective amateur, le père Tabaret, pour mener à bien l'enquête difficile qui s'annonce... Grâce à la méthode d'investigation psychologique de Tabaret, la lumière va peu à peu se faire sur l'extraordinaire complot qui est à l'origine du meurtre de Bougival. Une affaire complexe, digne ancêtre des plus éprouvants suspenses de l'histoire du genre, menée de main de maître par le duo le plus atypique et le plus pittoresque jamais mis en scène...
L'affaire Lerouge d'Emile Gaboriau est l'un des ouvrages que nous vous proposons dans notre rubrique "Policiers Hors-Collection"
Voici le résultat de l’observation scientifique de la dernière fois, observation qui avait été déjà confirmée avant :
L’univers est courbe pas toujours dans le même sens. De nos jours, nous savons que le poil à pouce opposable n’est pas seul en cause.
Pour l’instant deux hypothèses sont retenues :
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Soit l’espace n’a le poil installé que d’un côté parce qu’il est trop fin (l’espace). D’où l’inégalité fondamentale des côtés, et la Courbure Eternelle aurait profité de cette injustice pour instaurer la Chute Obligatoire
Soit on aurait grimpé si haut que le côté le plus proche aurait grillé et d’où viendrait le nom de notre grand lieu de pèlerinage, Roustis-lès-Couilloux.