29 septembre 2009
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Dans la lignée de Lecture pour tous ou de Je sais tout, Arthème Fayard édite à son tour en 1908 le mensuel Touche à tout : on y trouve des articles (RODIN, « La leçon de l'antique », no 10, octobre 1909), des nouvelles (Gaston Leroux « LA HACHE D'OR » 5° année, 2 février 1912), enfin, rien de trop différent. | |||
Toute notre offre en clquant ici (Commande-Contact) | Arthème Fayard, inventeur selon la légende des collections de romans populaires en volumes* utilisera vite cette revue comme support publicitaire de ses romans à 65 centimes **. L’édition de la revue s’achèvera en 1913 et le titre ne sera pas repris après-guerre | ||
* Selon Dominique Kalifa, c’est Jacques Rouff, avec les « Chefs-d’œuvre illustrés » qui inventa la formule des « 450 à 500 pages mal brochées, mal imprimées, mais dotées d’une couverture racoleuse pour seulement "treize sous" » | |||
** Lancée en 1905, la collection intitulée Le Livre populaire , est inaugurée par un roman de Charles Mérouvel dont le titre, Chaste et Flétrie, ne déparerait pas la couverture de l'équivalent actuel de cette série, la collection " Harlequin "… Les titres sont puisés dans le fonds de Fayard . On y trouve aussi, mais plus rarement, des feuilletons réunis pour la première fois en volume, comme le cycle des Pardaillan de Zévaco, ou Chéri-Bibi de Gaston Leroux. Les inédits restent publiés dans des séries indépendantes («Fantômas», «Carot Coupe-Tête») Toute la collection - et sa promotion – s’organisent autour de son prix de vente : 65 centimes à la Belle époque. Références: L’exemple du « Livre populaire » de la Librairie Arthème Fayard par Laurent Séguin |